P’Haut&Tiques #9 autour de Joël Egloff




Rencontre avec Yannick Haenel
le mercredi 15 mai à 18h30
pour « La solitude du Caravage »
paru aux éditions Fayard
Dans un très bel essai plongeant dans la vie du Caravage, Yannick Haenel interroge l’intériorité du plus grand des peintres. Comment peignait-il ? Que cherchait-il à travers ces scènes de crime, ces têtes coupées, cette couleur noire qui envahit peu à peu tous ses tableaux ?
« Vers 15 ans, j’ai rencontré l’objet de mon désir. C’était dans un livre consacré à la peinture italienne : une femme vêtue d’un corsage blanc se dressait sur un fond noir ; elle avait des boucles châtain clair, les sourcils froncés et de beaux seins moulés dans la transparence d’une étoffe. »
Ainsi commence ce récit d’apprentissage qui se métamorphose en quête de la peinture. En plongeant dans les tableaux du Caravage (1571-1610), en racontant la vie violente et passionnée de ce peintre génial, ce livre relate une initiation à l’absolu.
À notre époque d’épaississement de la sensibilité, regarder la peinture nous remet en vie. On entre dans le feu des nuances, on accède à la vérité du détail. C’est une aventure des sens et une odyssée de l’esprit. Aimer un peintre comme le Caravage élargit notre vie.
Yannick Haenel co-anime avec François Meyronnis la revue Ligne de risque. Il est l’auteur aux éditions Gallimard de « Cercle », « Les renards pâles », « Je cherche l’Italie, « Jan Karski » prix du Roman Fnac et prix Interallié et « Tiens ferme ta couronne » prix Medicis en 2017.



Jeudi 16 avril à 18h30
Rencontre avec Véronique Ovaldé
Pour son dernier roman Personne n’a peur des gens qui sourient
paru aux éditions Flammarion
Gloria a choisi ce jour de juin pour partir. Elle file récupérer ses filles à l’école et les embarque sans préavis pour un long voyage. Toutes trois quittent les rives de la Méditerranée en direction du Nord, la maison alsacienne dans la forêt de Kayserheim où Gloria, enfant, passait ses vacances. Pourquoi cette désertion soudaine? Quelle menace fuit-elle? Pour le savoir, il faudra revenir en arrière, dans les eaux troubles du passé, rencontrer Giovannangeli, qui l’a prise sous son aile à la disparition de son père, lever le voile sur la mort de Samuel, le père de ses enfants – où était Gloria ce soir-là ? –, et comprendre enfin quel rôle l’avocat Santini a pu jouer dans toute cette histoire.
Jusqu’où peut-on protéger ses enfants? Dans ce roman tendu à l’extrême, Véronique Ovaldé met en scène un fascinant personnage de mère dont l’inquiétude face au monde se mue en un implacable sang-froid pour l’affronter.
Véronique Ovaldé a publié neuf romans dont Et mon coeur transparent (prix France Culture-Télérama), Ce que je sais de Vera Candida (prix Renaudot des lycéens 2009, prix France Télévisions et Grand Prix des lectrices de Elle), Des vies d’oiseaux, La Grâce des brigands (L’Olivier, 2008, 2009, 2011, 2013) et, plus récemment, Soyez imprudents les enfants (Flammarion, 2016).
Elle a également publié des livres illustrés, parmi lesquels La Très Petite Zébuline (Bourse Goncourt du livre jeunesse, Actes Sud Junior, 2006), Paloma et le vaste monde (Pépite du meilleur album, Actes Sud Junior, 2015), La Science des cauchemars (Thierry Magnier, 2016) et À cause de la vie, en collaboration avec Joann Sfar (Flammarion, 2017).


Samedi 6 avril à 19h
Rencontre avec le lauréat du Prix Puhl-Demange
Frédéric Paulin
Pour le second volet de sa trilogie Les prémices de la chute
paru aux éditions Agullo
Auteur de polars, militant et journaliste, Frédéric Paulin écrit depuis une dizaine d’années des romans aussi noirs qu’engagés. Ses romans « La guerre est une ruse » et « Les prémices de la chute » sont les deux premiers volets d’une trilogie qui se déroule dans une Algérie du début des années quatre-vingt-dix, un thriller passionnant entre terrorisme et espionnage.

Rencontre avec Pierre Théobald
en « off » du Festival Le Livre à Metz
le jeudi 4 avril à 18h30
pour la sortie de « Boys »
à paraître aux éditions JC Lattès
« J’ai aimé nos instants minuscules, nos instants de rien, ce que l’on croit être l’ennui, le quotidien, mais qui n’est autre que la manifestation sincère de l’amour, son expression nue et désintéressée. L’amour n’existe que là, dans ces intervalles dépourvus de consistance. »
Ce sont des hommes de tous âges, saisis chacun à un instant de bascule. Un mari qui enquête sur la vie secrète de sa femme, un séducteur qui s’apprête à retrouver une fille dont il n’a que faire, un sportif sur le déclin… Des losers magnifiques, des romantiques déraisonnables. Des pères sans enfant, de grands enfants devenus pères. Et, au milieu de tous ces hommes, il y a Samuel, que l’on retrouve à différentes étapes de sa vie, et qui doit faire face au plus difficile des renoncements.
Dans « Boys », Pierre Théobald dresse un portrait sensible de la condition masculine aujourd’hui.
Pierre Théobald vit à Metz et « Boys » est son premier livre de fiction.

2019 est l’année de tous les désirs, thématique de cette 32e édition. Avec ce sentiment intense pour fil rouge, vous découvrirez une programmation exaltante où se déclineront les multiples figures du désir. Au programme : de l’amour, de l’art salvateur, des désirs de changements sociaux, de nature, d’intégration, de culture, d’engagements, d’Europe et d’autres, plus noirs, comme la vengeance ou la frustration. Avec toujours l’intention de s’adresser à tous les publics, le festival propose une réflexion actuelle grâce aux invités pendant trois jours entier. Alors rendez-vous place de la République pour retrouver des romanciers, des journalistes, des essayistes, des philosophes, des dessinateurs qui ont tous le désir de partager avec vous leur vision du monde d’aujourd’hui et de demain !
La liste est longue mais voici quelques noms pour vous inciter à demander un programme complet pour ne rien manquer: Carole Martinez, Dany Laferrière et Jean-Philippe Arrou-Vignod pour les invités d’honneur. Amin Maalouf, Valérie Manteau, Sarah Chiche, Geneviève Brisac, Dominique Bona, Pierre Théobald, Lilyane Beauquel, Loïc Demey, Fleur Breteau, Emmanuel Grand, Serge Joncour, Augustin Trapenard, Michel Quint, Sonja Delzongle, Frédéric Paulin sans oublier une centaine d’autres!