Rencontre avec Martin Winckler le vendredi 29 mars

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Rencontre avec Martin Winckler
le vendredi 29 mars à 18h30
Au grenier de Chèvremont
pour « L’Ecole des soignantes »
paru aux éditions P.O.L.

2039. Hannah Mitzvah quitte sa lucrative activité de codage informatique et émigre à Tourmens pour se former au soin. Là, on ne soigne pas comme ailleurs : dès 2022, un mouvement féministe transforme le CHU en école expérimentale et révolutionne l’apprentissage du soin, concentre ses efforts sur l’accueil bienveillant, la formation de professionnelles de santé empathiques et une approche globale des personnes. La médecine qu’on pratique est centrée avant tout sur la santé des femmes.
A l’École des soignantes, Hannah apprend que pour avoir le droit de pratiquer les gestes les plus sophistiqués on doit d’abord apprendre à délivrer les plus simples.
Au bout de quatre années, Hannah entre en résidence au pôle Psycho, département dans lequel exerce désormais Djinn Atwood, l’héroïne dont nous avions fait la connaissance dans « Le Choeur des femmes ». Une course contre le temps s’engage pour sauver l’utopie d’une institution de santé sans quotas de patients, sans restrictions incompatibles avec la délivrance équitable de soins, libérée des lobbys industriels, et surtout respectueuse de toutes et tous, sans distinction ni discrimination d’aucune sorte…

Martin Winckler, né le 22 février 1955 à Alger, est un médecin militant féministe français connu comme romancier et essayiste. Évoquant souvent la situation du système médical français, il est l’auteur notamment de « La maladie de Sachs », de « Le Choeur des femmes » et de « Abraham et fils » édités aux éditions P.O.L. Il vit aujourd’hui à Montréal.

Rencontre avec David Vann le jeudi 28 mars

Rencontre avec David Vann

le jeudi 28 mars à 18h30

pour Un poisson sur la lune

paru aux éditions Gallmeister

Dans ce nouveau roman, David Vann revisite son histoire familiale et réussit une confession spectaculaire, mêlant subtilement réalité et fiction pour livrer une implacable réflexion sur ce qui nous fait tenir à la vie.

David Vann est né en 1966 sur l’île Adak, en Alaska, et y a passé une partie de son enfance avant de s’installer en Californie avec sa mère et sa sœur. Il a travaillé à l’écriture d’un premier roman pendant dix ans avant de rédiger en dix-sept jours, lors d’un voyage en mer, le livre qui deviendra « Sukkwan Island ». Pendant douze ans, il cherche sans succès à se faire publier aux États-Unis : aucun agent n’accepte de soumettre le manuscrit, jugé trop noir, à un éditeur. Ses difficultés à faire publier son livre le conduisent vers la mer : il gagnera sa vie en naviguant pendant plusieurs années dans les Caraïbes et en Méditerranée.

Publié en France en janvier 2010, « Sukkwan Island » remporte immédiatement un immense succès et remporte également le prix Médicis étranger.

David Vann est également l’auteur de « Désolations », « Impurs », « Goat Mountain », « Dernier jour sur terre », « Aquarium » », « L’Obscure clarté de l’air ». Il partage aujourd’hui son temps entre la Nouvelle-Zélande où il vit et l’Angleterre où il enseigne, tous les automnes, la littérature.

 

Rencontre avec Capucine et Simon Johannin et les éditions ALLIA

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Le vendredi 22 mars à 18h30

Rencontre avec Capucine et Simon Johannin

et Gérard Berréby directeur des éditions ALLIA

pour « Nino dans la nuit  » paru aux éditions ALLIA
 
Après « L’Été des charognes », premier roman fulgurant et remarqué de Simon, la langue est vive, les dialogues mordants : « Nino dans la nuit » bouillonne­, cingle une histoire à cent à l’heure et dessine, à travers le destin chaotique­ de son héros, le portrait d’une génération qui tente de trouver sa place là où il n’y en a plus.
 
‘‘J’ai la tête, les yeux et la bouche qui crament, j’ai avalé des braises qui me font des trous partout. Des trous dans le sol quand j’avance, des trous dans les phrases que je veux dire à des gens qui ont des trous dans le visage quand je les regarde.”
Dès les premières pages, le hurlement du sergent résonne pour longtemps­ dans vos oreilles : “Tout le monde en rang, à l’ordinaire. Mâchez bien sinon vous allez nous cimenter les chiottes, et c’est pas moi qui irai les déboucher, compris ?”
Le sergent ? Oui, le sergent, celui qui recrute les futurs légionnaires. Nino, dix-neuf ans, figure parmi les volontaires, groupe d’hommes venus des quatre coins du monde afin de recevoir, coûte que coûte, une solde, pour pouvoir s’en sortir. La Légion, c’est l’apprentissage­­­­­ d’un code d’honneur autant que celui d’une langue. Hélas, Nino ne passera pas l’épreuve puisqu’il échouera brillamment au test de dépistage. De retour, Nino enchaîne les petits boulots. Une vie de débrouille criblée par les flashs de fêtes étourdissantes, par les personnages qui surgissent et les histoires qu’ils racontent.
 
Né à Mazamet dans le Tarn en 1993, Simon Johannin a grandi dans l’Hérault où ses parents apiculteurs tenaient une exploitation. Il quitte le domicile parental à 17 ans et s’installe à Montpellier pour suivre des études de cinéma à l’Université, qu’il déserte rapidement. Il travaille ensuite en intérim, puis comme vendeur de jouets, avant d’intégrer l’atelier d’espace urbain de l’école de La Cambre à Bruxelles de 2013 à 2016. « L’Été des charognes », son premier roman, paraît en janvier 2017.
Capucine et Simon Johannin effectuent leurs recherches plastique et littéraire en croisant leurs regards, mais le travail commun s’engage sérieusement autour de L’Été des charognes, puisqu’une série de photographies est à l’origine du geste d’écriture. Depuis, l’enchevêtrement des deux univers s’exerce dans la pratique de l’un et de l’autre.

Conférences de Gérard Noiriel et Martine Derrier le mercredi 20 mars

Conférence gesticulée de Gérard Noiriel et Martine Derrier
« Nos ancêtres les migrants »
Le mercredi 20 mars à 20h
salle Capitulaire aux Récollets,
1 Rue des Récollets, 57000 Metz
Dans le cadre de l’Assemblée locale 57 des États généraux des Migrations

Cette conférence reprend, sous une forme ludique et condensée, les analyses développées par Gérard Noiriel (historien et directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales) dans son livre sur « Une histoire populaire de la France » paru aux éditions Agone.

Cette conférence théâtralisée à travers des dialogues, du jeu, des marionnettes, des chansons, et des images d’archives, met en lumière le renouvellement de la société française de l’Antiquité à nos jours au rythme des migrations.

Entrée gratuite recette au chapeau

Rencontre avec Gérard Noiriel autour du bar.

Le jeudi 21 mars 2019 à 20h à l’IRTS 41 Avenue de la Liberté, 57050 Le Ban-Saint-Martin, Gérard Noiriel présentera son livre « Une Histoire populaire de la France » , en partenariat avec L’IRTS de Lorraine et l’association Lettrés-d’Union

Rencontre « premier roman » avec Gabriella Zalapi le samedi 23 février

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Les rencontres premiers romans sont de retour! En partenariat avec Le Livre à Metz et les Bibliothèques-Médiathèques de Metz.
Rendez-vous le samedi 23 février à 11h à la Médiathèque Jean-Macé de Metz Borny.
Et pour cette première en 2019 nous sommes très heureux de vous faire découvrir un roman paru aux éditions Zoé Antonia Journal 1965-1966 de Gabriella Zalapi.
 
Antonia est mariée sans amour à un bourgeois de Palerme, elle étouffe. À la mort de sa grand-mère, elle reçoit des boîtes de documents, lettres et photographies, traces d’un passé au cosmopolitisme vertigineux. Deux ans durant, elle reconstruit le puzzle familial, d’un côté un grand-père juif qui a dû quitter Vienne, de l’autre une dynastie anglaise en Sicile. Dans son journal, Antonia rend compte de son enquête, mais aussi de son quotidien, ses journées-lignes. En retraçant les liens qui l’unissent à sa famille et en remontant dans ses souvenirs d’enfance, Antonia trouvera la force nécessaire pour réagir.
Roman sans appel d’une émancipation féminine dans les années 1960, Antonia est rythmé de photographies qui amplifient la puissance du texte.
Anglaise, italienne et suisse, Gabriella Zalapi a vécu à Palerme Genève, New York, habite aujourd’hui Paris. Ses longs séjours à Cuba et en Inde ont également été déterminants pour donner corps à l’une de ses préoccupations essentielles : comment une identité se construit ? Artiste plasticienne formée à la Haute école d’art et de design à Genève, Gabriella Zalapì puise son matériau dans sa propre histoire familiale. Elle reprend photographies, archives, souvenirs pour les agencer dans un jeu troublant entre histoire et fiction. Cette réappropriation du passé, qui s’incarnait jusqu’ici dans des dessins et des peintures, Gabriella la transpose cette fois à l’écrit et livre son premier roman, Antonia, sensible et saisissant.

Rencontre avec Eric Fiat le samedi 2 février à 11h

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Rencontre avec Eric Fiat
Le samedi 2 février à 11h
Pour Ode à la fatigue paru aux éditions de l’Observatoire
Cette rencontre sera animée par Pierre Ravenel, sociologue.
Éric Fiat est philosophe, professeur d’Ethique médicale à l’Université Paris-Est et à l’AP-HP.

Phénomène universel et pourtant peu traité par les grands écrivains et philosophes, la fatigue est le démon mesquin de la quotidienneté. Comment vivre avec elle, qui rend parfois si difficile la vie ?

Est-il possible de pratiquer les vertus d’Aristote (le courage, la tempérance, l’altruisme) quand nous sommes épuisés ? La fatigue n’élargit-elle pas l’écart qui toujours existe entre ce que nous sommes et ce que nous devrions, ou voudrions être, nous qui ne sommes ni des héros ni des saints ?

Pour Éric Fiat, ce n’est pas en luttant contre elle, mais en composant avec elle qu’il est possible de nous en faire une amie. Car s’il existe de mauvaises fatigues (dont le burn out est la plus méchante des formes), ne désespérons pas d’en vivre aussi de bonnes. Le philosophe montre alors qu’il n’est pas impossible à un homme fatigué un mardi après-midi pluvieux de novembre d’aimer encore la vie. Et entonne une ode à la fatigue pleine de musique et d’humour : distinguée de la paresse (qui est une sorte de fatigue par anticipation ou une anticipation de la fatigue), la fatigue a une puissance de décantation qui peut révé- ler la beauté des visages que le temps a altérés.

Vous pourrez retrouver Eric Fiat à 16h à la salle Claude Lefebvre de l’Arsenal pour une causerie sur l’accompagnement de la fin de vie en liminaire du spectacle « Requiem pour L ».

Rencontre avec Thomas Vinau vendredi 7 décembre à 18h30

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Rencontre poétique avec Thomas Vinau
Le vendredi 7 décembre à 18h30
Lectures de Loïc Demey et Estelle Léopold
Cette rencontre est organisée en partenariat avec Pontiffroy Poésie et sera suivie d’une lecture par l’auteur à la médiathèque du Pontiffroy le samedi 8 décembre à 16h30.

Thomas Vinau est né en 1978 à Toulouse. Il va d’un sud à l’autre, Cahors, Montpellier, Pertuis. Il habite dans le Luberon avec sa petite famille. Et c’est par la poésie qu’il est entré « en littérature ».

La poésie, il la conçoit en prise directe avec la vie et non exempte d’humour. C’est elle qui l’accaparera pendant les premières années d’écriture. En 2011 paraît, aux éditions Alma, un premier roman « Nos cheveux blanchiront avec nos yeux », qui obtient un succès immédiat et sera réédité en poche chez 10/18 dès 2012. D’autres romans suivront mais la poésie y reste étroitement mêlée. Thomas Vinau aime à se définir comme « écrivain-fenêtre » qui observe le monde avec humour et humanité. Le quotidien est son terreau. Il y cultive des mots ordinaires avec l’ambition qu’ils parviennent à toucher l’universel. Et Thomas Vinau y réussit avec brio, projetant son lecteur bien au-delà des murs qui l’abritent. Cela avec modestie, ainsi que le décrit ce passage extrait de « Bleu de travail », l’une de ses dernières publications :

Je fais ce que je peux. Avec mes silences et le reste. Avec mes peurs de bête. Avec mes cris d’enfant qui ne débordent plus. Je fais ce que je peux. Dans ce petit bain de cruauté et de lumière. Dans les éclats de sucre et de mensonge. Dans la délicatesse. Dans la violence du temps qui piétine nos rêves. Dans nos petits pataugements précieux. Un matin après l’autre. Un oubli après l’autre. Un mot sur le suivant. Je fais comme tout le monde. Avec le ciel et sans les dieux.

Les dieux, pour Thomas Vinau, seraient plutôt du côté des « clochards célestes », ces frères en écriture auxquels il rend volontiers hommage. Citons Autin-Grenier, Pirotte, Brautigan, Perros, Céline, les beats, Carver…la liste est bien plus longue.

Petite bibliographie non exhaustive:
– Comme un lundi, La Fosse aux Ours (2018)
– Juste après la pluie, Alma éditeur (2014)
– 76 Clochards Célestes ou presque, Le Castor Astral (2016)
– Des étoiles et des chiens, Le Castor Astral (2018)
– Nos cheveux blanchiront avec nos yeux, Alma Éditeur (2011)
– Ici ça va, Alma Éditeur (2012)
– La Part des nuages, Alma Éditeur (2014)
– Le camp des autres, Alma Éditeur (2017)