– Samedi 20 avril à 18h30 En partenariat avec le festival Le Livre à Metz : rencontre avec Xavier Bouvet pour Le bateau blanc, paru aux éditions Le Bruit du Monde.
Xavier Bouvet sera notre invité le samedi 20 avril à 18h30 à la librairie dans le cadre de la programmation du festival Livre à Metz.
Dans nos dernières lectures de premiers romans notre préférence va à ce texte particulièrement réussi, Le bateau blanc paru aux éditions Le bruit du monde. En 1944 à Tallinn, une poignée d’hommes et de femmes tentent de restaurer la République indépendante d’Estonie alors que l’URSS s’approche des frontières. Baroud d’honneur poignant avant un demi-siècle d’oppression, ce grand roman à la fois documenté et très écrit résonne avec les actuelles questions de la construction européenne.
Né en 1984 à Metz, Xavier Bouvet a étudié l’histoire et la communication à Leipzig puis à Paris. Investi ces dernières années dans la vie municipale messine, il vit aujourd’hui à Tallinn. Le bateau blanc est son premier roman, fruit d’un intérêt ancien pour l’Estonie et de trois ans de documentation.
Du 19 au 21 avril, venez nous rejoindre place de la République à Metz pour l’édition 2024 du Festival Le Livre à Metz. Eric Fottorino, Frank Pé et Frédéric Pillot en seront les invités d’honneur. Des rencontres, des tables rondes, des expositions et des ateliers s’annoncent.
Retrouvez la librairie sous le grand chapiteau et demandez le programme !
Rencontre avec Nicolas Mathieu à l’occasion de la parution de Le ciel ouvert aux éditions Actes Sud En partenariat avec le Festival Le Livre à Metz Mercredi 27 mars à 18h30 Salon Claude Lefebvre – Salle de l’Arsenal
« Ces textes sont nés parce qu’il fallait bien écrire ce qui vient, au jour le jour, les gens, les livres, l’amour et son contraire, et puis les trains, les rencontres, l’effroi des dimanches, le grand émerveillement horizontal de nos étés, le gâchis et le désir possible, tout ce qui pendant des années exigeait des mots et a trouvé sa place sur Instagram, par bribes, par petites touches compactes, jusqu’à devenir cette histoire qui est toujours déjà commencée. Ici la solitude dans une chambre d’hôtel, là une voyageuse qui va au-devant de l’immensité de sa vie, le tapage des bars et leur petit peuple d’orpailleurs, et puis la mer, les villes entrevues, les commencements et le bonheur intenable, les saisons, les draps froissés, les gueules de bois, l’attente, l’épreuve des corps, l’enfance et toujours ce temps qui fait défaut, notre besoin qui crève le ciel et ce seul mot d’ordre qui court de phrase en phrase : “Accroche-toi, surtout ne cède rien de ta joie.”
À l’orée des grands incendies, nous aurons au moins eu ça, la bière, le sel et la pénombre d’une chambre où l’on marche pieds nus, nos veilles aux yeux plissés et le petit matin à trente-deux degrés déjà, les draps qui claquent dans le vent dehors et le bleu de la mer, nos engueulades et la catastrophe de tes reins. C’est assez de souvenirs pour dix romans et nos deux vies. »
Rencontre et lecture sans réservation dans la limite des places disponibles.
Mercredi 13 mars à 18h30 Rencontre avec Vincent Almendros à l’occasion de la parution de Sous la menace aux éditions de Minuit.
Huis clos lors d’un week-end chez les grands parents paternels de Quentin, un adolescent de quatorze ans. Mais entre sa tempête hormonale, le désarroi face aux transformations de son corps, les non-dits familiaux et le rejet maternelle, Quentin ressent une violence sourde. Mais jusqu’où est il en train de se transformer en bête ?
Sous la menace est le quatrième roman de Vincent Almendros, après Ma chère Lise en 2011, Un été, en 2015 et Faire mouche en 2019.
Vendredi 8 mars à 18h30 Rencontre avec Gabrielle Filteau-Chiba pour La forêt barbelée, paru aux éditions Le Castor Astral.
Gabrielle Filteau-Chiba écrit, traduit, illustre et défend la beauté des régions sauvages du Québec. Encabanée, son premier roman paru aux éditions Le Mot et le Reste en 2021 fut inspiré par sa propre vie dans une cabane du Kamouraska. Il a conquis un vaste public au Québec et à l’étranger. Son triptyque s’est poursuivi avec Sauvagines et Bivouac tous deux parus chez Stock.
Son premier recueil de poésie La forêt barbelée, paraîtra en France le 7 mars aux éditions Le Castor Astral. Répartis en quatre saisons, ces poèmes décrivent son apprentissage des dangers de la nature et son adaptation progressive. Dominée par la beauté de ses occupants, sa poésie met également en garde contre les menaces qui continuent de planer sur ces territoires sauvages.
Cette année, le prix Mémorable des librairies indépendantes du réseau Initiales est décerné au roman de la japonaise Masako Togawa, Le Passe-partout , paru aux Éditions Denoël dans la collection Sueurs froides.
Chaque année ce prix salue la capacité d’une maison d’édition à sortir de l’ombre un livre, une œuvre, jusqu’alors oubliée ou non encore disponible. C’est grâce à la traduction de Sophie Refle que nous pouvons désormais nous régaler de ce roman culte au Japon.
Masako Togawa (戸川 昌子) est un mythe dans son pays.
Née à Tokyo en 1931, elle fut toute à la fois écrivaine, actrice de films noirs, chanteuse de music-hall et propriétaire du fameux cabaret Aoi Heya ( « La Chambre bleue »). Proche d’écrivains comme Mishima, Oshima, Nosaka Akiyuki ou Kawabata comme du chanteur et meneur de revue travesti Miwa Akihiro – son alter ego – elle restera, jusqu’à sa disparition à l’âge de 85 ans, une des fées électriques des nuits tokyoïtes, adoubée à la fois par le milieu des arts du spectacle et par l’avant-garde culturelle.
Le Passe-partout remporta à sa sortie, en 1962, le prix Edogawa Rampo. Ayant perdu son père et son frère lors de la seconde guerre mondiale, Masako Togawa se voit contrainte de loger avec sa mère dans un appartement social réservé aux femmes. C’est ce monde en soi, pensé comme un vase clos. Une atmosphère de secret, jalousie et mélancolie qui l’inspire pour construire son récit à la façon d’un origami.
Vendredi 16 février à 18h30 Soirée avec LES EDITIONS DU TYPHON présentée par Florian Torres
Lors de cette rencontre, l’accent sera mis sur la collection « Les hallucinés » consacrée à une littérature étrange, inclassable, aux frontières des genres et au bord de la folie. Des fantômes apparaissent, des mondes gothiques naissent, les comportements se dérèglent, dans ces textes à l’imaginaire hanté, qui nous rappellent la fragilité des êtres. Ainsi E.T.A. Hoffmann a autant inspiré les écrivains, les musiciens que les cinéastes. Si Balzac, Baudelaire, Nerval lui doivent beaucoup, les compositeurs en tout genre aussi. Schubert puise son inspiration dans ses Nachtstück, Schumann lui dédie ses Kreislerania et Philip Glass se grise de sa folie. Pour approcher l’esprit des textes, il faut donc faire entendre leur musique. Mélodique est son œuvre autant que visuelle. Ce n’est pas pour rien que nombreux cinéastes ont puisé dans ses contes de quoi faire trembler le monde. Cette présentation passera de l’œuvre d’E.T.A. Hoffmann aux autres titres de la collection avec une projection vidéo mélodique et fantasmagorique !
Basées à Marseille, les éditions du Typhon rassemblent des œuvres de fiction d’hier et d’aujourd’hui traversées par des souffles puissants et réparties dans trois collections : « Après la tempête », « Les hallucinés » et « Soleils noirs »
Jeudi 8 février à 18h30 Rencontre avec Sonia Kronlund pour L’Homme aux mille visages, paru aux éditions Grasset.
12 ans après un premier livre qui reprenait une sélection choisie de témoignages entendus dans son émission « Les Pieds sur terre », la documentariste et productrice de France Culture part sur les traces d’un homme menant de front plusieurs vies conjugales dans différents pays. Menteur, affabulateur, manipulateur, l’homme surpasse, et de loin, Jean-Claude Romand dans l’art du mensonge. L’affaire ferait sourire s’il n’y était aussi question de ses compagnes qui voient s’ouvrir un gouffre dans leur vie quand la vérité éclate.
Enquête au long cours – et parfois drôlatique – , L’Homme aux mille visages est un voyage fascinant dans les méandres de la psyché humaine.