Rencontre à la librairie avec Grégoire Bouillier
le mercredi 27 novembre à 18h30 !

Dans ce roman aux multiples facettes, l’esprit brillant, torturé et facétieux de Grégoire Bouillier nous propose de retrouver Bmore le personnage de détective du Coeur ne cède pas.
Il se cherche une nouvelle enquête, et son acolyte Penny lui propose plusieurs cas. Entre une femme qui se promène nue et une aristocrate ensabrée rien ne semble retenir son attention. Mais alors qu’il se rend au musée de l’Orangerie il ressent un profond malaise devant le tableau des « Nymphéas » de Claude Monet.
Il se décide alors à enquêter afin de comprendre pourquoi ce tableau lui procure des sensations si étranges, et si derrière la beauté saisissante de l’oeuvre ne se cache pas autre chose. On retrouve un humour absurde et des passages exquis avec une grande liberté de ton.
À travers une investigation à la fois sur le tableau et sur la vie de Monet on apprend énormément sur le peintre et sur son processus créatif tout en savourant les digressions et les angoisses de Grégoire Bouillier autour de son obsession: la mort.
Le syndrome de l’Orangerie nous emmène sur les chemins inattendus du Japon et d’Auschwitz et grâce au double de l’auteur nous invite à une réflexion complexe et universelle sur la création et sur la mort.
Réjouissant !

Grégoire Bouillier est né en 1960. Il est l’auteur de Rapport sur moi (Allia, 2002), L’Invité mystère, Cap Canaveral (Allia 2004 et 2008) et du Dossier M, Livre 1 et 2 (Flammarion 2017 et 2018), et du Coeur ne cède pas (Flammarion, 2022)

Rencontre ce soir à 18h30 avec l’ami Francis Kochert pour son roman « Ulysse à Berlin » paru aux éditions Promenade !

Ce roman a fait l’objet d’un spectacle dans lequel il regarde la société comme un témoin regarde une scène de la vie de tous les jours. Le décor est celui de Berlin, ville dont il s’est épris au point de l’avoir immortalisée sur des milliers de clichés dont certains ont fait l’objet d’un livre et de plusieurs expositions.
Dans « Ulysse à Berlin », il s’agit d’une exploration romanesque entre réalité, fiction et histoire sur un chemin parsemé de littérature.
Rencontre avec un ami de la librairie aussi passionnant que passionné !

Rencontre avec Claudie Hunzinger
Le mercredi 13 novembre à 18h30
pour son roman Il neige sur le pianiste 
paru aux éditions Grasset
Il est dans ce roman question de soigner le monde. Grâce à un pianiste et grâce à un renard. Et il est aussi question de deux amours. Un du jour, un de la nuit. L’un venu du dehors, apportant sa vie concrète, terrestre et menacée. L’autre, on dirait, venu de derrière la mort, nous assurant que tout a déjà eu lieu. Les horreurs ont été lavées à grande eau. Le monde resplendit, comme toujours avec Claudie Hunzinger.

Claudie Hunzinger est l’autrice de Elles vivaient d’espoir (Grasset, 2010), La Survivance (Grasset, 2012), La langue des oiseaux (Grasset, 2014), L’Incandescente (Grasset, 2016), Les grands cerfs (Grasset, 2019, prix Décembre), Un chien à ma table (Grasset, 2022, prix Femina).

Rencontre avec Isabelle Pandazopoulos mercredi 6 novembre à 18h30 pour son roman Les sept maisons d’Anna Freud paru aux éditions Actes Sud !

Connue pour ses romans en littérature adolescente, Isabelle Pandazopoulos a été enseignante et s’est occupée d’enfants en grande difficulté. Plus qu’une biographie romancée de la fille de Sigmund Freud, elle nous propose de plonger dans la psyché d’Anna, ses doutes, ses convictions, ses amours. Née la dernière, enfant non désirée, petit vilain canard, elle va néanmoins développer une appétence pour la vie grâce à la psychanalyse. En toile de fond, le développement de l’enfant, la place de la femme dans la société et la famille, la Seconde Guerre mondiale et la déportation.
On y croise des personnalités connues: Lou Andréas Salomé, la princesse Marie Bonaparte, Mélanie Klein et bien sûr Sigmund et Martha Freud.
Anna se dessine au fur et à mesure des pages comme la véritable héritière du père de la psychanalyse à travers un parcours humaniste malgré tourments et maladie.

Mardi 22 octobre à 18h30
Rencontre avec Jérôme Ferrari
Pour son roman Nord Sentinelle paru aux éditions Actes Sud

Le talent de Jérôme Ferrari n’est plus à démontrer mais reste le mystère de son esprit corse… Six ans après À son image, adapté au cinéma cet été par Thierry de Peretti, ce nouveau roman se construit à partir d’un fait divers qui ne mérite même pas les honneurs de la presse nationale. Mais de ce coup de couteau va naître un récit aussi construit qu’une tragédie antique.
Alexandre Romani, rejeton d’une vieille lignée corse, poignarde dans son restaurant Alban Genevey un étudiant en villégiature sur l’île (comme chaque été). L’objet de la querelle est une bouteille de vin et la médiocrité du départ de feu en dit long des responsabilités ou plutôt de l’irresponsabilité et de la bêtise dont ont fait preuve tous les protagonistes de l’histoire. Nous sommes dans le tragi-comique et il faut remonter jusqu’aux origines des voyages et des traversées pour comprendre qu’il ne faut pas confondre goût de l’altérité et invasion, curiosité et opportunisme. L’humanité portant en elle son lot de contradictions, d’une plume trempée dans l’acide, Jérôme Ferrari explore avec humour et passion l’âme de ses contemporains. Ici tourisme rime subtilement avec colonialisme, mais la Corse et ses habitants passent également à la moulinette: qui aime bien châtie bien !
Du grand Jérôme Ferrari (on vous laisse découvrir l’origine du titre..)

Né à Paris en 1968, Jérôme Ferrari enseigne la philosophie en Corse. Il a obtenu le prix Goncourt en 2012 pour Le Sermon sur la chute de Rome. Toute son œuvre est publiée aux éditions Actes Sud. À son image a reçu le prix Le Monde 2018.

Mercredi 16 octobre à 18h30
Rencontre avec Justine Augier
Pour son récit Personne morale paru aux éditions Actes Sud

Le cimentier Lafarge, fleuron de l’industrie française, est mis en cause devant les tribunaux pour avoir, dans la Syrie en guerre, maintenu coûte que coûte l’activité de son usine de Jalabiya jusqu’en septembre 2014, versant des millions de dollars à des groupes djihadistes, dont Daech, en taxes, droits de passage et rançons, exposant ses salariés syriens à la menace terroriste après avoir mis à l’abri le personnel expatrié.
Justine Augier documente le travail acharné d’une poignée de jeunes femmes – avocates, juristes, stagiaires – qui veulent croire en la justice, consacrent leur intelligence et leur inventivité à rendre tangible la notion de responsabilité. Leur objectif marque un tournant dans la lutte contre l’impunité de ces groupes superpuissants : faire vivre et répondre de ses actes cette “personne morale” qu’est l’entreprise, au-delà de ses dirigeants, pour atteindre un système où l’obsession du profit, la fuite en avant et la mise à distance rendent possible l’impensable.

Justine Augier a travaillé dans l’humanitaire, notamment en Afghanistan. En 2017, le prix Renaudot Essai 2017 la récompense pour son récit De l’ardeur dans lequel elle retrace l’histoire de Razan Zaitouneh, dissidente syrienne enlevée en 2013 Elle est également l’autrice du merveilleux Croire. Sur les pouvoirs de la littérature paru en janvier 2023.

Rencontre avec Roland Chemama
En partenariat avec l’association Borromée
le vendredi 4 octobre à 18h30 à la librairie
pour son roman Une amitié clair-obscur paru aux éditions Les impliqués.

Rencontre le samedi 5 octobre 2024 à 14h15 au FRAC Metz-Lorraine pour son essai La psychanalyse comme dialogue paru aux éditions Eres.

      Ce roman Une amitié clair-obscur qui vient de paraître constitue la chronique d’une amitié, qui lie, au fil des décennies, le narrateur à un homme un peu plus âgé que lui, Pierre. Celui-ci devient son ami le plus proche, après avoir été celui de son père. Cette amitié a d’abord pour cadre Tunis et sa banlieue estivale et le livre donne une image de la vie tranquille qu’on pouvait y mener durant les années qui précèdent ou qui suivent immédiatement l’indépendance. Il aborde aussi les bouleversements, éventuellement les tensions entre communautés, que ce changement politique ne pouvait manquer d’apporter dans la vie quotidienne. Il y a donc là le récit d’une transmission, qui prend à la fin, de façon inattendue, une dimension singulière.

    A l’origine de La psychanalyse comme dialogue paru en 2021, il y a un sentiment de malaise qui habite l’auteur en tant que psychanalyste et citoyen d’un pays démocratique. Dans la vie des institutions psychanalytiques, comme dans le fonctionnement de nos société, de vives tensions se sont développées durant les dernières décennies, là même où l’on aurait pu imaginer qu’une discussion plus sereine aurait pu limiter les conflits.

Roland Chemama est psychanalyste, il a été président de l’Association Lacanienne Internationale et de la Fondation européennepour la psychanalyse.
Il est l’auteur avec Bernard Vandermersch du Dictionnaire de la psychanalyse paru aux éditions Larousse, de Trauma dans la civilisation. Terrorisme et guerre des identités en 2018, La psychanalyse refoule-t-elle le politique? en 2019, La psychanalyse comme dialogue en 2021 aux éditions Ères.

Mardi 1er octobre à 18h à la médiathèque de Metz-Sablon se tiendra la rencontre « premier roman » organisée en partenariat avec les Bibliothèques Médiathèques de Metz et le Festival Le Livre à Metz.
Après plusieurs recueils de poésie, nous retrouvons Célestin de Meeûs sur la table des premiers romans avec Mythologie du .12 paru aux éditions du Sous-sol.
Tout commence et tout se finit lors d’un solstice d’été. Le solstice d’été ? Evénement astronomique du jour le plus long de l’année. Suffisamment long pour en faire un roman. D’un côté deux ados dans une vieille Clio, garée sur un parking entre un Carrefour et un McDo et de l’autre un médecin quittant l’hôpital à bord de sa Volvo. Ce jour le plus long s’étire et les pensées des personnages aussi dans un texte très composé. Deux parties. D’abord des phrases longues pour mieux nous faire comprendre que les cheminements n’ont pas le même rythme, certains ruminent, d’autres s’évadent. Puis tout se mélange. Les chemins vont se croiser, de cela on est rapidement sûr.
Mais pour le reste rien n’est certain si ce n’est qu’il s’agit d’un remarquable premier roman!

Samedi 28 septembre à 10h30
Petit-déjeuner de présentation de la rentrée littéraire à la médiathèque du Pontiffroy !

En partenariat avec les Bibliothèques-Médiathèques de Metz, nous vous présentons nos coups de cœur pour avoir quelques repères parmi le flot de romans publiés à l’occasion de cette rentrée littéraire.