Prix Nobel de littérature 2017



« Il a souvent des idées quand il court et laisse son imagination cheminer.
Il écrit mentalement des histoires.
C’est un esprit voyageur qui tarde à s’arrimer. Il avance en territoire inconnu.
Il évalue des probabilités.
Il pose des équations.
Il pense que répliquer le cerveau humain dans une machine est une entreprise diabolique.
Par contre, s’inspirer de la manière de penser d’un homme pour initier des machines est envisageable.
Il adore les mathématiques et les neurosciences.
Le cerveau humain fonctionne par corrélations.
Nous modifions en permanence notre représentation du monde en fonction de ce que nous renvoie le monde.
Nous cherchons en permanence à répondre à la question « Et si ? ».
Et nous évaluons les hypothèses à poser en face, pour prendre des décisions.
Nos décisions, dans la plupart des cas, se prennent en une fraction de seconde.
Il n’a pas répondu aux SMS de sa maîtresse.
S’il y avait répondu, il se serait enfoncé dans des justifications infinies pour finalement ne pas aller la voir. »





Rendez-vous ce vendredi 15 septembre à 18 h, à la Médiathèque de Nilvange pour un entretien avec le photographe Pierre Verny, animé par Pascal Didier.
On y parlera photographie bien sûr et forcément « De l’immobilité », ce livre paru récemment aux Editions Créaphis mais aussi de poésie et d’engagement. La discussion nous fera traverser la Vallée de la Fensch, nous arrêtant aux pieds de ses usines ou de ses cafés. Il est à parier que Pierre Verny évoquera ses compagnons de route, des artistes, écrivains ou poètes comme Jean Vodaine, Jules Mougin, Bernard Noël ou Adrien Printz, mais aussi de citoyens engagés comme Victor Madelaine, Jean-Marie François ou Michel Rocard.


